1 MOIS OFFERT AVEC LE CODE LGR24
Pour poursuivre le festival de La Grande révolte qui s’est tenu en salle mi-janvier nous vous proposons une sélection de films sur les luttes individuelles et collectives.
Si vous n’êtes pas abonné-e, profitez d’un code promo d’un mois d’abonnement gratuit sans reconduction à Mediapart pour découvrir notre sélection de films et l’intégralité d’un journal 100% indépendant. Si vous êtes déjà abonné-e : partagez ce code à vos proches, et découvrez notre offre de documentaires dédiés au thème de la révolte en janvier. !
À Mediapart, nous proposons chaque samedi un film documentaire disponible pendant 4 semaines.
Cette case documentaire est une respiration proposée à nos abonné·es qui seraient soucieuses ou soucieux de reprendre des forces en fin de semaine. Mais c’est aussi et surtout une façon de soutenir la santé délicate de la filière. Ainsi, Mediapart s’est associé à Tënk et au label Oh My Doc pour supporter chaque année des projets et en accompagner certains dès leur sortie en salles.
Pour poursuivre le festival de La Grande révolte qui s’est tenu en salle mi-janvier nous vous proposons une sélection de films sur les luttes individuelles et collectives.
Le 6 janvier 2024 sur Mediapart
Sylvain George
Le 13 janvier 2024 sur Mediapart
Marie Bottois
Le 20 janvier 2024 sur Mediapart
Lina Soualem
Le 27 janvier 2024 sur Mediapart
Audrey Ginestet
Nous diffuserons un film inédit de Sylvain George, cinéaste primé au festival de Locarno l’an dernier, tourné autour d’un camp de migrants à Calais (Les nuées). Au tour, ensuite, de l’extraordinaire Passage du col, où Marie Bottois, la réalisatrice, met en scène la pause d’un stérilet sur son propre corps. Dans Leur Algérie, Lina Soualem raconte l’histoire poignante de ses grands-parents, partis d’Algérie pour s’installer dans le Puy-de-Dôme. Enfin, à la toute fin du mois, ce sera Relaxe d’Audrey Ginestet, retour intimiste sur l’affaire Tarnac, sorti en salles en avril dernier.
Lire plus
L’expérience se poursuit chaque samedi depuis 2016 : un film documentaire est diffusé sur Mediapart, visible par les abonné·es pendant quatre semaines. Au milieu des enquêtes et reportages du journal se glisse un « intrus » : un objet de cinéma, c’est-à-dire une forme incertaine, mélangée, vibrante. Cet espace s’ouvre à d’autres rythmes et d’autres narrations, à distance – et parfois à l’encontre – des écritures journalistiques. Avec l’espoir de témoigner autrement, film après film, d’un peu du monde qui nous entoure.
On y a vu des films d’auteurs et autrices confirmé·es, peu après leur sortie en salles (Dominique Marchais, Florence Lazar, Jean-Gabriel Périot, Arnaud des Pallières, Emmanuel Carrère…), des courts et des longs de grands noms qui nous sont chers (René Vautier, Franssou Prenant, Pere Portabella, Johan van der Keuken…), et d’innombrables pépites et promesses repérées en festivals ou par notre partenaire, la plateforme de diffusion Tënk. La liste est ouverte, des partenariats avec des festivals s’inventent. On est toujours aussi preneurs de propositions à cette adresse : documentaires@mediapart.fr
Pour poursuivre le festival de La Grande révolte qui s’est tenu en salle mi-janvier nous vous proposons une sélection de films sur les luttes individuelles et collectives.
Nous diffuserons un film inédit de Sylvain George, cinéaste primé au festival de Locarno l’an dernier, tourné autour d’un camp de migrants à Calais (Les nuées). Au tour, ensuite, de l’extraordinaire Passage du col, où Marie Bottois, la réalisatrice, met en scène la pause d’un stérilet sur son propre corps. Dans Leur Algérie, Lina Soualem raconte l’histoire poignante de ses grands-parents, partis d’Algérie pour s’installer dans le Puy-de-Dôme. Enfin, à la toute fin du mois, ce sera Relaxe d’Audrey Ginestet, retour intimiste sur l’affaire Tarnac, sorti en salles en avril dernier.
Depuis des décennies, les frontières entre la fiction et le documentaire sont devenues de plus en plus poreuses sur les écrans, et c’est un cliché de la critique paresseuse de vanter les beautés d’un film qui croiserait documentaire et fiction – comme si l’une de ces formes renfermait davantage de vérité que l’autre. Mais il existe bien, aussi, une spécificité du cinéma documentaire, telle que l’avait élaborée, par exemple, le cinéaste allemand Harun Farocki : si la fiction est du côté du « contrôle », de la maîtrise d’un matériau narratif prédéfini, le documentaire penche vers la « contingence ». La personne qui filme ne sait pas d’avance ce qui va se passer lorsqu’elle se met à filmer. Il y a dans ce geste une forme de lâcher-prise, qui exige des qualités d’écoute, d’anticipation, d’intelligence – autant de qualités précieuses pour traverser des temps politiques sombres.
À Mediapart, cette case documentaire n’est pas juste une respiration proposée à nos abonné·es qui seraient soucieuses ou soucieux de reprendre des forces en fin de semaine. Cette envie de diffuser des films documentaires se nourrit aussi d’un constat sur la santé délicate de la filière. D’après une étude récente du Centre national de la cinématographie (CNC), pas moins de cent quarante-six films documentaires sont sortis en salles en 2022, représentant 20 % de l’offre. Mais ils n’ont totalisé que 1,4 % des entrées, écrasés par une batterie de films de fiction, commerciaux, qui accaparent l’essentiel des écrans.
Le constat n’est pas neuf. Mais la tendance s’est accentuée depuis la pandémie. Dans un entretien à Mediapart en février dernier, Pascale Hannoyer et Clément Schneider, membres de l’Acid, un collectif de cinéastes indépendants, pointaient du doigt, notamment, les effets pervers d’un « label art et essai » accordé à des films de plus en plus nombreux (environ 60 % des sorties nationales), et de moins en moins exigeants. Or, c’est en projetant des films labellisés art et essai que les salles de cinéma touchent des subventions publiques supplémentaires.
D’où la demande de l’Acid, par exemple, d’exclure du label des films qui sortent en salles sur au moins quatre cents écrans, afin de redonner de la visibilité à des objets moins formatés. Face aux difficultés du secteur de l’exploitation, des professionnel·les plaident aussi pour la création d’un « bonus documentaire », du côté du CNC, pour aider davantage les salles qui diffusent plus souvent du documentaire.
En attendant des réponses des pouvoirs publics, l’expérience, frustrante, se répète à chaque festival de cinéma documentaire. Du Cinéma du réel à Paris au Festival international de cinéma (FID) à Marseille, des États généraux du film documentaire de Lussas à Filmer le travail, à Poitiers, en passant par les Écrans documentaires à Arcueil et tant d’autres : le grand écart est sidérant entre, d’un côté, l’inventivité de beaucoup des films montrés, l’urgence qui les sous-tend, la variété des thématiques politiques abordées, l’enthousiasme du public, et, de l’autre, leur très faible visibilité voire leur absence dans les salles.
D’où l’importance d’inventer des voies buissonnières pour voir ces films. Des plateformes de diffusion comme Tënk y participent. Sur le terrain, de nombreuses associations font un travail d’accompagnement indispensable. Des musées les projettent parfois. À notre toute petite échelle, au rythme de un film par semaine, court ou long, plus ou moins récent, nous essayons aussi, modestement, d’aider à les diffuser.
Depuis 2016, Mediapart s’est associé à Tënk pour soutenir trois à quatre projets par an, en les pré-achetant pour diffusion, au stade de l’écriture ou de la réalisation (pour la somme de 3 000 euros par film).
Deux films qui ont profité de cette aide seront ainsi projetés, en janvier, dans le cadre du festival La Grande Révolte que nous co-organisons en janvier : Ciompi, d’Agnès Perrais (sélectionné l’an dernier en compétition au festival Cinéma du réel), sur les luttes des ouvriers du textile en Italie, et État limite, de Nicolas Peduzzi (sélectionné par l’Acid, à Cannes, en 2022), chronique d’un hôpital public de Clichy, en Seine-Saint-Denis.
C’est dans cette même logique que Mediapart s’est également associé depuis 2021 avec France Culture, La Cinémathèque du documentaire, Les Écrans et Tënk au sein du label Oh My Doc ! pour accompagner douze films par an, dès leur sortie en salles. Autant d’occasions de défendre des films aux prises avec l’époque, preuves de vitalité de la création et témoignages précieux de notre temps.
Disponible le 6 janvier sur Mediapart
de Sylvain George (2012)
Alors que des policiers quittent une zone de Calais, des migrants sortent de leurs caches et la vie, c’est-à-dire une collection de gestes précaires, reprend son cours. Mediapart diffuse à partir de ce samedi « Les Nuées (My Black Mama’s Face…) », une forme courte et inédite de Sylvain George, tournée en 2012, au carrefour des dispositifs de surveillance et de résistance.
*Accès réservé aux abonné·es, utilisez votre code promo LGR2024 et accédez à Mediapart pendant 1 mois offert
de Marie Bottois produit par Marie Bottois (2022)
Léna est la sage-femme, je suis la patiente. Elle renouvelle mon stérilet et je mets en scène notre rendez-vous. La caméra devient un miroir alors que se tisse une relation de soin.
*Accès réservé aux abonné·es, utilisez votre code promo LGR2024 et accédez à Mediapart pendant 1 mois offert
Disponible le 13 janvier sur Mediapart
Disponible le 20 janvier sur Mediapart
de Lina Soualem produit par Agat Films - Ex nihilo (2019)
Après 62 ans de mariage, les grands-parents de Lina, Aïcha et Mabrouk, ont décidé de se séparer. Ils ont déménagé de leur appartement commun pour vivre dans deux immeubles qui se font face, toujours dans la petite ville de Thiers où ils se sont installés ensemble à leur arrivée d’Algérie, il y a plus de 60 ans. Aïcha continue pourtant de préparer à manger pour Mabrouk et de lui apporter ses repas chaque jour. Mabrouk, lui, continue ses promenades solitaires et silencieuses au centre commercial. Ensemble, ils ont traversé cette vie chaotique des travailleur.euse.s immigré.e.s, et aujourd’hui, la force qu’ils ont si longtemps partagée semble avoir disparue. Pour Lina, leur séparation est l’occasion de questionner leur long voyage d’exil et leur silence.
*Accès réservé aux abonné·es, utilisez votre code promo LGR2024 et accédez à Mediapart pendant 1 mois offert
de Audrey Ginestet, produit par Deuxième Ligne Films (2022)
Cela fait dix ans que Manon est inculpée dans «l’affaire Tarnac», accusée avec huit autres personnes d’avoir participé à une entreprise terroriste pour des sabotages sur des lignes TGV. À l’approche du procès, je prends ma caméra et rejoins le groupe de femmes qui aide Manon à préparer sa défense.
*Accès réservé aux abonné·es, utilisez votre code promo LGR2024 et accédez à Mediapart pendant 1 mois offert
Disponible le 27 janvier sur Mediapart
LaCinetek : 3 mois offerts
Découvrez LaCinetek, le site de streaming dédié aux plus grands films sélectionnés par des cinéastes. 3 mois vous sont offerts puis vous payez 4,99€/mois (résiliable à tout moment). En ce moment : une carte blanche à Sandrine Bonnaire qui a choisi pour vous La Terre des âmes errantes de Rithy Panh. Pour activer votre avantage : cliquez sur le bouton "j'en profite" et suivez les instructions.
Un mois gratuit à Tënk
Un mois d'abonnement offert à Tënk, la plateforme du cinéma documentaire. Un accès constant à plus de 50 documentaires sélectionnés à la main. Histoire, politique, société, essais, arts, écologie,… De vrais regards de cinéastes sur le réel pour penser les enjeux contemporains.
Chaque dimanche, retrouvez une sélection de nos meilleurs contenus audiovisuels : documentaires, enquêtes, débats, podcast et plus encore. Si vous n'êtes pas déjà inscrit-e à cette lettre gratuite, saisissez votre mail dans le champ ci-dessous