de Jade Lindgaard journaliste et responsable du pôle Ecologie à Mediapart
aux Éditions divergences
« Je n’ai pas voulu écrire un livre contre les Jeux olympiques.
Plutôt un récit d’élucidation devenu au fil de l’enquête une alerte contre les injustices que je voyais se dérouler sous mes yeux dans une indifférence quasi générale : expulsion de travailleurs étrangers de leur logement, pressions sur les habitant·es d’une cité pour quitter leur tour, évacuation d’un squat sans solution pérenne pour ses occupants... »
En France, 70 000 caméras ont été installées par la SNCF.
Lors des Jeux olympiques qui se tiendront en août prochain à Paris, en plus du regard de ces yeux numériques, les citoyen·nes fréquentant les halls des gares pourront être soumis·es à des algorithmes de vidéosurveillance. La SNCF a même voulu, pour identifier les comportements, tester une technologie illégale, la reconnaissance faciale. Mais elle n’a pas obtenu de dérogation de la Cnil.
Suivi de personnes, maraudage, détection d’intrusion… Depuis 2017, la SNCF a expérimenté plusieurs outils de surveillance des géants français Thales et Atos, mais aussi des sociétés étrangères Briefcam et Anyvision. Ces outils, proches de la reconnaissance faciale, pourraient être expérimentés par la SNCF durant les Jeux olympiques. Malgré des tests aux résultats contrastés. Lire la suite
En Seine-Saint-Denis, la rénovation urbaine d’un quartier dégradé est mise sous pression par la construction du village olympique. Près de trois cents ménages doivent quitter leur domicile au plus vite. Pour accélérer leur relogement, des propositions dérogatoires aux règles leur sont faites. Lire la suite
C’est là que les Jeux olympiques construisent le « village des médias », destiné à héberger journalistes et techniciens pendant la compétition, avant de devenir un nouveau quartier d’habitation du Grand Paris. À Dugny, petite ville méconnue de Seine-Saint-Denis, la mairie rêve de grandeur. Mais des habitants s’inquiètent d’un développement à deux vitesses.Lire la suite