Les espions de la terreur
Les terroristes se revendiquant de l’islam sont souvent présentés, avec un brin de condescendance, comme des barbares incultes. Une bande de va-nu-pieds téléguidés depuis une grotte serait responsable du carnage du 11-Septembre. Un commando de bêtes fauves du massacre du 13-Novembre. C’est oublier que, depuis leurs origines, les organisations terroristes ont adopté des méthodes de contre-espionnage, inspirées de celles de la CIA, du FBI, de la DGSI ou encore du KGB, afin de déjouer les pièges de ceux qu’ils entendent un jour frapper.
Mediapart s’est plongé dans une vingtaine de dossiers judiciaires, a rencontré des officiers de renseignement, magistrats, avocats, chercheurs, ex-otages, ex-djihadistes. Le produit de cette enquête menée sur huit mois esquisse les rouages du plus structuré des services secrets terroristes, celui de l’État islamique.
Cette enquête a donné lieu à un livre puis à une série de fiction et un documentaire diffusés ces jours-ci sur M6. Participez à ce quiz pour la (re)découvrir.
50 exemplaires du livre Les espions de la terreur aux éditions HarperCollins
Une enquête rythmée, la première sur les services secrets de l'État islamique.
Des tortionnaires encagoulés de noir pour effrayer les foules en Syrie ; les mêmes habillés en civil, barbe rasée, postiche sur la tête et cigarette aux lèvres pour ne pas attirer l’attention en Europe : l’État islamique s’est doté d’un « bureau des légendes » djihadiste. Pour la première fois, une enquête révèle le fonctionnement de ce service secret qui, depuis Raqqa, pilotait les attentats du 13 Novembre.